Trois ans de travail pour 2500 chercheurs et développeurs, 2 Md$ d'investissement, voilà ce qu'a coûté à IBM la refonte complète de son offre de stockage. Il l'a également adaptée à la prolifération croissante des données « non structurées », c'est à dire non répertoriées dans une base de donnée. Pour la société, les données liées à un individu vont se multiplier par 16 d'ici à 2020, passant d'environ 1 To actuellement à 16 To dans douze ans. Parmi les annonces, beaucoup correspondent à de vrais-faux nouveaux produits, qui ont simplement eu droit à une mise à jour, ou ont déjà été annoncés suite à une acquisition. C'est le cas du système à bande TS3500 au catalogue depuis avril 2007 ou du système de stockage sur disque issu de l'acquisition de XIV. Peu de réelles annonces mais une nouvelle approche du stockage D'autres, au contraire, n'en sont encore qu'au stade du prototype comme le projet Quicksilver autour du SSD. En revanche, IBM a bien proposé un nouveau logiciel pour faciliter la virtualisation du stockage sur SAN, et des capacités RAID 6 pour son système DS8000. En fait, plus que de réelles nouveautés, IBM a surtout présenté sa nouvelle vision du stockage. Pour le directeur marketing, Charlie Andrews, « ce que les clients devraient voir, c'est une approche beaucoup plus orientée solution pour régler leurs problèmes. ». Il faudra alors « parler au client de ses besoins, et de là regarder les solutions que nous pouvons lui proposer. » Une approche révolutionnaire...